mercredi 28 septembre 2011
Carpettes land
Je viendrai à bout de ces carpettes sanguinaires
Je les passerai au tambour
Et tant pis si elles dispersent leurs aiguilles
Entre les mailles du filet d’inox
Je les retrouverai
Peut-être entières
Peut-être en pièces détachées
Peut-être en fantômes effilochés
Peut-être un ensemble de rien
Ce qu’il en restera
De tout ou des riens
Après ramassis de poils sanglants ça et là
Je le poserai délicatement
Sur le fil
Equilibre
Fragile maintenu
Par des pinces-serres
Et j’attendrai que le soleil
Le vent
Ou autre chose
Fassent œuvre salutaire
Ou pas
Effacent ou flamboient
Ou je les oublierai définitivement
dans ce coin de jardin
Rendu Invisible
Derrière les rainures
Au fond
Que des lambeaux de vie
Oubliés par le temps
Leur rendre leur essence
Première.
dimanche 25 septembre 2011
Départ
mercredi 7 septembre 2011
Halles presque de nuit
Sous les cheminées rouges
Décor de carton-pâte
Enserrés dans leurs enclos gigantesques
Les animaux meuglent
À qui mieux mieux
Dans le pavillon
Leurs cris effarouchés
Transpercent les tympans de
Quelques passants distraits
Égarés dans
Le vestibule
De ces lieux interdits
Marteaux et enclumes
Envahissent irrémédiablement
La cochlée titanesque
Dans une boite transparente
Des étoiles phosphorescentes
Attendent d’être délivrées
Aux bêtes
Pour les rendre muettes
La nuit
Juste pour la nuit
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